Le négoce Lepicard se déploie auprès des écoles

Ce fut une première pour le négoce Lepicard Agriculture (Seine-Maritime) que sa présence au forum emploi Agorajob 2019 de l’institut UniLaSalle, le 10 octobre dernier, sur son campus de Beauvais dans l’Oise. « Nous souhaitons faire mieux connaître notre entreprise, car le négoce agricole est assez peu connu, et nos métiers, en nous rapprochant des jeunes étudiants », relate Émilie Bocquet, RRH du négoce normand, qui était accompagnée de Lucie Martin, de la FC2A, durant cette journée. C’est ainsi qu’elle participe à des jurys de futurs diplômés et aux comices agricoles, et qu’elle œuvre avec le lycée agricole d’Yvetot, à 15 km du siège social, pour le recrutement de stagiaires et d’alternants.

Un vivier de jeunes diplômés dès septembre 2020

Depuis plus d’un an, Émilie Bocquet structure la démarche avec l’enseignement. À ce jour, elle en tire un bilan encourageant, « recevant ainsi plus de CV en direct ».

Une nouvelle étape est en préparation afin de constituer une pépinière de jeunes recrues, le diplôme en poche, pour la fonction de technico-commercial. Ce projet va prendre forme en septembre 2020. Cinq jeunes titulaires d’un BTS productions végétales ou d’un BTS commerce vont être recrutés à l’été 2020 pour un CDD d’un an. Après une formation technique de quelques jours, avec l’intervention de consultants formateurs si besoin est, ces jeunes vont partir sur le terrain, coachés chacun par un TC expérimenté.

Des profils non agricoles

En allant chercher de jeunes diplômés en commerce n’ayant pas forcément de lien avec le milieu agricole, c’est une façon de s’inscrire dans la continuité d’une nouvelle stratégie de recrutement mise en œuvre depuis trois à quatre ans : « Nous cherchons en priorité les compétences et l’expertise d’un métier en lien avec la personnalité du candidat. Puis, nous apportons les connaissances agricoles nécessaires. »

Ainsi, l’adjoint au directeur d’exploitation du négoce normand est issu du monde de la logistique et de la grande distribution, sans aucune attache agricole. Il a été amené alors à suivre une formation sur la conservation des grains et un accompagnement en interne. « Nous tâchons de dupliquer cette approche et nous ne sommes pas déçus. »